Mercredi dernier, les élus aulnésiens étaient réunis à la salle des Nymphéas pour un conseil municipal à l’ordre du jour duquel figurait notamment le vote du budget primitif 2021.
En charge de présenter celui-ci, Ahmed Rahem, adjoint entre autres à la prospective financière, a d’abord précisé qu’il s’élevait à 16 433 738,62 € (contre 14 143 778, 52 € en 2020) dont 10 802 373,18 € en section de fonctionnement et 5 631 365,44 € (contre 4 666 978,26 €) en section d’investissement. Il a ensuite mis en exergue la stabilité des taux d’imposition pour la douzième année consécutive.
Au menu des dépenses d’investissement, on peut surtout retenir des travaux de bâtiments (376 962 €), de voiries (1 023 000 €) et la démolition et la reconstruction des écoles Émile Zola (3 200 000 €). A. Rahem précisa que le niveau d’épargne dégagé permettait de proposer un plan pluriannuel d’investissement ambitieux, cohérent et réaliste, pointant de nouveau les écoles Zola (choix d’un assistant de maîtrise d’ouvrage en 2021, lancement des études en 2022 et début des travaux en 2023) mais aussi le futur Espace Numérique et le Pôle Tranquillité publique, prévus pour 2021, ainsi que la Vidéo Tranquillité qui devrait voir la Ville dotée d’un total de 76 caméras en 2022.
Avant le vote de ce budget à l’unanimité (abstention des deux élus de la liste d’opposition), le maire Laurent Depagne insista sur les grandes lignes de ce budget : la protection des habitants et un important taux d’investissement au service des Aulnésiens. Parmi d’autres, il cita deux chiffres : la dette par habitant : 391 € (deux fois moins que les communes de même strate) la capacité de désendettement de 1,135 année, taux là-aussi extrêmement bas. Il poursuivit ensuite le conseil avec le coût Covid : 8 milliards d’€ pour l’ensemble des communes françaises(source : association des Maires de France), Aulnoy étant concernée à hauteur de 115 000 €. Il fut également question du Centre de Loisirs, « Anim’Été », prévu du 12 juillet au 6 août, si la situation sanitaire le permet. Le conseil municipal vota le recrutement du personnel ainsi que la nouvelle grille tarifaire qui tient désormais compte, pour davantage d’équité, de quatre (au lieu de trois) quotients familiaux différents.